Paiement du tribut du Cypressat - Le Droit de sortie à Bordeaux au XVIe siècle

Auteur

DUPAIN Edmond Louis

  • NomDUPAIN
  • PrénomEdmond Louis
  • Date de naissance1847
  • Lieu de naissanceBordeaux
  • Date de décès1925
  • Lieu de décèsInconnu

Date de création

19e siècle

Désignation

Paiement du tribut du Cypressat

Le Droit de sortie à Bordeaux au XVIe siècle

Matière et technique

Huile sur toile

Mesures

Hauteur sans cadre en cm : 41

; Largeur sans cadre en cm : 55

; Hauteur avec cadre en cm : 48

; Largeur avec cadre en cm : 62,9

; Epaisseur avec cadre en cm : 4

Inscriptions / marques

[Signé en haut à gauche] E. Dupain

Numéro d'inventaire

Bx M 6345

Autre numéro

Ancien numéro : FNAC 189

Historique

Ancienne collection de l'Etat

Acquisition

2012 Transfert de propriété Etat français

  • Collection du musée des Beaux-Arts, par transfert de propriété des oeuvres de l'Etat déposées à Bordeaux avant le 07/10/1910, 2012.

Dépôt

1897 987 988 Dépôt public Fonds national d'art contemporain

  • Commande de l'Etat à l'artiste en 1897. Dépôt au Musée le 1er juin 1897.

Bibliographie

Jules-Antoine Castagnary (1830-1888), Salons... Tome Ier. 1857-1870 ; Tome II. 1872-1879, Paris : G. Charpentier et E. Fasquelle, 1892,

; Jules-Antoine Castagnary (1830-1888), Salons... Tome Ier. 1857-1870 ; Tome II. 1872-1879, Paris : G. Charpentier et E. Fasquelle, 1892,

; pp. 335-336 : « M. Dupain qui, l’année dernière, n’avait que des tableaux de sainteté, a pris cette année pour sujet un ancien usage du commerce de Bordeaux. Au XVIe siècle, paraît-il, tout capitaine, qui avait chargé de vin son navire, devait payer un droit au moment de quitter le port. Il lui était remis en échange un branche de cyprès qu’il attachait à l’un des mâts de son bâtiment. Cette branche indiquait au garde du port que l’impôt de sortie avait été payé, et le capitaine pouvait partir. A la bonne heure, voilà de la peinture laïque. Je serais fort heureux si un tel tableau avait été commandé par la chambre de commerce ou la municipalité de Bordeaux. M. Dupain y a mis un talent véritable. La composition est bonne, et il règne dans l’ensemble un sentiment de réalité qui attache. Peut-être y a-t-il encore un peu d’esprit académique dans l’homme au torse nu qui roule un tonneau à gauche. Mais le groupe des marchands, l’échappée sur le port, sont des partie remarquablement traitées. Les villes riches devraient entrer dans cette voie, écrire leurs souvenirs locaux sur les murs de leurs édifices. Elles ouvriraient ainsi une nouvelle voie aux artistes et peut-être en finirions-nous avec cette écoeurante peinture religieuse, qui a coûté tant d’argent à la France depuis le Concordat. »

Exposition

1878, Paris, Salon,

; n° 824

2012, Fukuoka, Médiathèque publique municipale, Bordeaux : une civilisation du vin, sans catalogue.

Domaine

Peinture